Barcelo (patronyme)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Barcelo (Écouter)[1] est un patronyme médiéval originaire de la Seigneurie de Montpellier selon le Nobiliaire Majorquin (1850) de l'érudit espagnol Joaquin Bover (en)[2]; origines reprises ou confirmées par plusieurs autres historiens et généalogistes[3]. Montpelliéret et Montpellier (Royaume de Majorque) sont rattachés au Royaume de France respectivement en 1293 et 1349 (voir Histoire de Montpellier). Ce patronyme s'est diffusé essentiellement dans les territoires de la Couronne d'Aragon[4] (en particulier les Îles Baléares où il est introduit vers 1232)[5], ainsi qu'en France et dans ses colonies d'Amérique du Nord (Nouvelle-France)[6],[7] puis d'Afrique du Nord (Algérie)[8], et également en Espagne et dans ses colonies d'Amérique latine (y compris Nouvelle-Espagne et Caraïbes) et d'Asie du Sud-Est (Philippines)[9].

Il existe de nombreuses variantes homophoniques de ce patronyme en français, telles Barselo, Barcello ou Barceleau, et son équivalent dans d'autres langues peut être par exemple : Barceló en catalan et en espagnol (castillan); à noter que l'accent tonique du « ó » n'est pas toujours présent et qu'il disparaît souvent dans ces deux langues sitôt que le nom est écrit en capitale. En vieux béarnais (gascon) : Barsalo et Barsalou, la voyelle « o » se prononce « ou »[10]. En anglais Barcelow et Barsalow qui sont des variantes américaine et canadienne[11] basées sur la prononciation anglophone du « o » final (« ow »).

Occurrence[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, Barcelo se classe au 29 776e des noms de famille français[12]. Et près de 5 800[13] personnes portent aujourd'hui ce patronyme, sans compter les variantes[14].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Étymologie et définition de « Barselo » & « Barcelo » dans le Dictionnaire étymologique de patois lyonnais (1887) de Clair Tisseur.

L'étymologie et la signification de « barcelo » (qui est une variante de « barselo »[15]) sont données par Clair Tisseur dans son Dictionnaire étymologique de patois lyonnais publié à Lyon en 1887[16]:

« BARSELO, BARCELO (barselô) verbe actif - Agiter, secouer. Lo vint barselle celos raisins, le vent secoue ces raisins (Coch.). Du Vieux français berseler bierseler, fréq. de berser, tirer de l'arc, frapper à coup de flèche. Bersé, au sens passif, se disait d'une chose qui est lancée. Dans les Côtes-du-Nord, on dit bercer une pierre, la lancer. Berseler est dérivé de berbecem, au sens de bélier, machine de guerre. Changement de e initial en a sous l'influence de r (E fermé, E bref entravé en patois par un groupe dont premère [sic] consonne est R). »

Le terme « barcelo » est employé selon cette définition, par exemple, dans le poème dauphinois en dix chants écrit en dialecte de Saint-Maurice-l'Exil, Isère (Lou Riou Pouétsicou - Fragman doù siziémou chant.) par M. Maurice Rivière de l'Académie Delphinale et publié à Grenoble en 1842: « Mai que lou Lac suet clior barcelo per lou vent s'ajuete avé fureur. » (en français : « mais que le lac est clair secoué par le vent s'agitant avec fureur »)[17].

Au Moyen Âge une catégorie de noms de famille est dérivée de toponymes (le contraire existe aussi), le lieu d'habitat ou lieu d'origine d'un migrant désigne celui-ci, de là, la mise en relation de « Barcelo » avec la cité catalane de Barcelone (Barcelona) semble vraisemblable, d'autant plus qu'il existe le titre nobiliaire « Conde de Barceló »[18] dont l'intitulé complet en français est « comte de Provence de la Maison de Barcelone »[19]; ne pas confondre avec « Conde de Barcelos » qui désigne le comte de Barcelos.

Définitions de « Barsalo » & « Barsalona » dans le Dictionnaire provençal-français ou Dictionnaire de la langue d'oc ancienne et moderne (1846) de Simon-Jude Honnorat.

Dans son Dictionnaire provençal-français ou Dictionnaire de la langue d'oc, ancienne et moderne (1846), Simon-Jude Honnorat définit « barsalo » comme un substantif d'un vieux langage antérieur au XVIe siècle[20] désignant un « Barcelonnais, qui est de Barcelonne »[20], soit un gentilé. Cette définition est suivie dans le même ouvrage par celle de « Barsalona » qui est un toponyme désignant « Barcelonne en ancien béarnais »[20]. « Barcelonnais » est le gentilé des habitants de Barcelonne-du-Gers, ancienne ville du Béarn nommée « Barselone » dans le Dictionnaire géographique universel (1701) de Charles Maty et Michel-Antoine Baudrand[21].

Il existe plusieurs toponymes paronymiques liés à Barcelo, toponymes dont l'orthographe a évolué durant les siècles. L'édition 1711 du Grand Dictionnaire Historique de Louis Moréri apporte un éclairage sur une autre Barcelone (aujourd'hui Barcelonnette), celle-là provençale et dont la date de fondation correspond au recensement du premier Barceló connu des généalogistes espagnols (Pedro Barceló / Pierre Bar): « Barcelone ou Barcelonette - Barcilona & villa Barcilone - ville & vallée autrefois de Provence, et aujourd'hui dans les États de Savoie, fut bâtie en 1232, du temps de Raymond-Béranger V, de ce nom, Comte de Provence, qui lui fit donner le nom de Barcelone, en mémoire de cette ville de Catalogne, d'où ses aïeux étaient venus en Provence[22] ». À noter également, que Barcelonnette est surnommée « Barcelo » par ses habitants et commerçants[23],[24], au XXe siècle il existe ainsi le « Barcelo Football Club » (BFC), association sportive locale[25]; l'abréviation « Barcelo. » est aussi employée de manière plus formelle, par exemple, dans les Annales de Haute Provence (1948)[26]. Selon la définition de la quatorzième édition du Nouveau Vocabulaire Français (1827), dictionnaire de Noël-François De Wailly et Étienne-Augustin De Wailly, le terme « barcelonnette » (substantif féminin, barcelonète) désigne « une sorte de berceau d'enfant »[27].

D'après le site officiel de la mairie de Barcelone (Barcelona), la ville est fondée (légendes d'Hercule et des Barcides de Carthage exceptées)[28] en 10 avant Jésus Christ par l'empereur romain Auguste qui nomme la colonie « Barcino » en latin. Plus précisément « Colonia Julia Augusta Faventia Paterna Barcino »[29], l'inscription abrégée « Barcin » figure sur des marbres antiques retrouvés à Barcelone durant des fouilles archéologiques[30]. Au VIe siècle le nom de la ville devient Barcinona[28], puis au IXe Barchinona[28], le toponyme définitif de Barcelona (Barcelonne[27] puis Barcelone en français) apparait plus tardivement durant le Moyen Âge.

Variantes[modifier | modifier le code]

L'ancienneté de ce nom de famille, l'évolution des langues et la multitude des dialectes et langues régionales (l'institution du français comme langue nationale date de 1539) tout autant que sa dissémination sur les différents continents par les empires coloniaux Français et Espagnol, impliquent l'existence de nombreuses variantes, souvent homophoniques, répertoriées dans les registres paroissiaux et d'état civil.

La variété des orthographes peut aussi avoir une origine purement administrative et s'explique par une interprétation phonétique du nom prononcé ou manuscrit lors de l'inscription dans les registres. Ainsi l'étude des registres numérisés et publics des départements français d'Algérie pour la période 1830-1904 démontre qu'un individu identifié comme « Barcelo » à l'état civil d'une ville peut être identifié comme « Barselo » dans le registre d'une autre ville, au sein du même département, et vice versa[31], qu'un second individu nommé « Barcelo » sur le registre paroissial peut voir son patronyme modifié en « Barcello » à l'état civil au cours d'un acte de mariage[32], ou que l'écriture manuscrite d'un « o » interprété en « a » transforme un troisième individu « Barcelo » en « Barcela »[33]. Des exemples célèbres sont le colonel catalan Pere Joan Barceló (1682-1743) alias Don Pietro Barsalo, l'amiral espagnol Don Antonio Barceló (1716-1797), alias l'amiral Barcello ou le chef patriote québécois Jacob Barcelo (1789-1873) alias Jacob Barsalou.

Selon le registre public des soldats nés au XIXe siècle et morts pour la France durant la Première Guerre mondiale, sur seize « Barcelo » recensés, la moitié est originaire du département des Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon, six sont originaires des départements d'Algérie, un est originaire de la Loire-Atlantique, Pays de la Loire, le dernier est originaire de Barcelone, Espagne[34]. En outre, deux « Barselo » sont recensés, l'un originaire du département d'Oran en Algérie, l'autre originaire des Pyrénées-Orientales[35], ainsi qu'un « Barcelot » originaire de Seine-et-Oise, Île-de-France[34] et un « Barcellot » originaire du département d'Oran[36]. Dix « Barsalou » figurent au registre, dont neuf sont originaires du département de l'Aude, Languedoc-Roussillon, le dernier du lot-et-Garonne, Nouvelle-Aquitaine[37]. Enfin, à titre comparatif, figurent également un « Barcelon » originaire d'Algérie, un « Barcelone » et un « Barcelonne », tous deux natifs du Cher, Région Centre[34].

Bien que « Barcelo »[38] soit la variante la plus commune, Barselo[39], Barselot[40], Barcelot[41], Barcello[42], Barcelau[43], Barcela[44] et Barsalo[45] sont aussi enregistrées à l'état civil français des départements français d'Algérie et désignent une population majoritairement originaire d'Espagne y compris des Baléares. Les variantes Barcelou[46] et Barsalou[47] figurent au même état civil et concerne cette fois une population originaire du Midi de la France.

De même, si « Barcelo » est majoritaire en Amérique du Nord, la version Barselou, surtout présente au Canada[48],[49], n'est pas répertoriée en Algérie; même chose pour la variante Barsolou présente au Québec au XVIIIe siècle[50] ou Barceloux présent au Canada au XIXe siècle et en Californie au XXe siècle[51].

Les variantes Barcelow et Barsalow figurent sur les registres paroissiaux Mormons nord-américains du XIXe siècle et désignent une population essentiellement présentes en Indiana, Connecticut, New York, Massachusetts et Missouri[52]. Barselow est plus rarement répertorié mais est apparu aux États-Unis au XXe siècle[53],[54], de même que Barcelowsky qui ajoute le suffixe polonais « sky » et qui est recensé au New Jersey[55].

D'après la base de données de chercheurs britanniques de l'University College de Londres (UCL)[56], la variante la plus recensée dans le monde au XXIe siècle est la graphie hispanique Barceló qui est majoritairement présente aux Baléares. À noter que l'usage hispanique conserve le nom de l'épouse pour le rattacher au patronyme. Ces noms composés spécifiques à l'Espagne et à ses anciennes colonies impliquent un recensement plus important par rapport aux pays où l'épouse abandonne son nom de jeune fille qui n'est donc pas recensé.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le patronyme Barcelo serait lié au contexte historique médiéval de la Reconquista, précisément à la Conquête de Majorque (1229-1231) et à la fondation du Royaume de Valence (1238) par la Couronne d'Aragon. En 1866, dans Les Français aux expéditions de Mayorque et de Valence sous Jacques le Conquérant, Roi d'Aragon (1229-1238), Charles de Tourtoulon écrit:

« Bar (Pierre), de Montpellier, M. Il fut l'un des quatorze prud'hommes choisis par le roi pour procéder à la distribution des terres arrosables des environs de la ville de Mayorque[57]. Quelques généalogistes font de ce Pierre Bar le chef de la famille Barcelo, dont les armes sont : d'azur, au navire au naturel flottant sur une mer du même, accompagné en chef de trois étoiles d'argent et en pointe d'une tête de Maure traversée d'un cimeterre. (Bover: Nobiliario Mallorquin)[58],[59] ».
Le chef de la famille Barcelo serait Pierre Bar (alias Pere Bar / Pedro Barceló), montpelliérain du XIIIe siècle.

Citant les chroniques de Juan Dameto[60], les historiens espagnols et français (dont Alexandre Germain) établissent la participation de cet émissaire de la Seigneurie de Montpellier[61] lors de la reconquête de Majorque et la nomination de celui-ci comme répartiteur[62]: « De tous côtés arrivent, escortés de leurs gens, des chevaliers dont quarante-six se distingueront, dès la première expédition, par leur héroïsme, entre autres ceux de Montpellier : Pierre Bar, Pierre de Conques [...][63] », en 1230, « cette Conquête fut suivie de la Répartition des Terres que le Roi avait promise; il nomma pour la faire deux Prud'hommes de chaque Pays qui lui avaient donné secours, parmi lesquels on trouve pour Montpellier, Pierre Bar, & Pierre Serre : on trouve même que la Communauté de Montpellier y fut comprise pour deux grosses Métairies de douze jovades chacune[64]. », « il [le Roi Jacques Ier d'Aragon] n'oublia pas la Commune de Montpellier dans le partage de la conquête; il nomma parmi les commissaires répartiteurs deux de ses représentants, Pierre Bar et Pierre Serre, et lui adjugea tout d'abord comme à-compte deux métairies considérables[65]. »

Une partie des écrits de Joaquin María Bover de Rosselló sur la noblesse majorquine (Nobiliario Mallorquin, 1850), est aussi reprise par des généalogistes espagnols du XXe siècle (Arturo & Alberto García-Carraffa dans leur encyclopédie hispanoaméricaine[66] ou Julio de Atienza y Navajas baron de Cobos de Belchite dans son dictionnaire de la noblesse espagnole[67]) qui à leur tour affirment que « Barceló » est originaire de France puis s'est établi en Catalogne et aux Baléares. Des génélogistes espagnols et latino-américains (dont Carlos Iturriza Guillén de l'Institut généalogique du Venezuela[68]) précisent que la branche Barceló des Baléares débute au XIIIe siècle avec Pedro Barceló (alias Pierre Bar en français[69], Pere Bar[70],[71] en catalan) natif de Montpellier qui, en 1232, a été l'un des commissaires du roi Jacques Ier d'Aragon (Don Jaime I), comte de Barcelone, seigneur de Montpellier et natif de Montpellier, pour la division générale de la terre de cette île qui devint le Royaume de Majorque après que les musulmans Almohades en aient été chassés dans le cadre de la Reconquista[72],[73],[74]. En 1282, 85, 96 et 1301, un Barceló est concilier de Barcelone durant la guerre de Sardaigne ceci sert à Jacques II d'Aragon et à son fils Alphonse IV d'Aragon[75].

Le , le roi accorde à Fransech Barcelo (alias François Barcelo[76]), en duopole avec Johan/Jean Vivat, une concession de 10 ans portant sur la fabrication, à Perpignan, de la monnaie d'argent du comté de Roussillon et du comté de Cerdagne[77],[76],[78]. Au XIVe siècle s'établit la branche Barceló de Valence, dont le membre le plus notable est Don Francisco Barceló[79] (alias « Mosen Barcelo »[80], mosen étant un titre honorifique médiéval local[81]), chevalier-moine et poète[82]. Deux de ses poèmes paraissent dans le premier ouvrage publié en langue valencienne (catalan), Obres e trobes en lahors de la Verge Maria (es)[83], des cantiques en l'honneur de la Vierge Marie qui sont imprimés par Lambert Palmart (es) en 1474. Cet ouvrage a également la singularité d'être le premier ouvrage littéraire publié en Espagne[82]. En 1489, Francisco Barceló est nommé Juge en Chef de la Ville (Justicia Mayor de la Ciudad)[79].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Vicente de Cadenas de l'Institut Luis de Salazar recense trois armoiries distinctes de « Barcelo » (sans accent dans le texte) dans son Répertoire de blasons de la communauté hispanique[84]. En voici la traduction de l'espagnol au français[85] accompagnée d'une version alternative, le cas échéant:

Barcelo (de Majorque)

D'azur, au navire au naturel flottant sur une mer du même, accompagné en chef de trois étoiles d'argent et en pointe d'une tête de Maure traversée d'un cimeterre.

De Sarrasin, le col percé d'une badelaire, acc. vaisseau et 3 étoiles s. mer.

  • armes de « BARCELO », selon le comte de Théodore de Renesse et Jean-Baptiste Rietstap dans le chapitre « Têtes de More accompagnant meubles non pareils » de leur Dictionnaire des figures héraldiques (1894)[87].
Don Antonio Barceló y Pont de la Terra (de Majorque)

Un navire voguant (au centre), entouré d'une couronne de laurier (au centre). Également représentés, une ancre (en bas à droite) et un canon (au centre) croisés, des lances (en haut à gauche et à droite), un drapeau de la régence d'Alger (à gauche), un turban (à droite), des boulets de canon (en bas), une tête de Maure avec un sabre d'abordage qui l'embroche (en bas), une couronne (en haut).

  • armes personnelles du lieutenant-général Dom Antoine Barcelo (1717-1797) utilisées dans un passeport délivré par lui, le .
Barcelo (ou Barceló, branche de Catalogne ou de Majorque)

D'azur ensemencé d'étoiles d'argent, comme si c'était le firmament, et un navire d'or, avec voiles d'argent, sur des ondes d'azur et d'argent, et en pointe, une tête de Maure avec un alfange qui lui traverse le cou.

armes de la branche de Catalogne de la lignée noble Barceló, selon Juan José Vilar Psayla (1867)[88].

armes de la branche Barcelo de Majorque selon Carlos Iturriza Guillén (1973)[68].

armes de « Barcelo » - sans accent dans le texte en castillan - selon Vicente de Cadenas (1987).

Barcelo (branche de Tarragone)

D'azur, au vaisseau d'or, habillé d'argent. voguant sur une mer du même[89].

  • armes de « Barcelo - Espagne » selon Johannes Baptista Rietstap (Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe, 1861)
  • armes de « Barcelo de Tarragona » selon Ramón Medel (1846)[90] ou Fernando Patxot (1854)[91].
  • un blason comparable figure en deux points de la chapelle du Saint-Sépulcre - datant de la fin du XVe siècle - au sein de la cathédrale de Tarragone[92].
Barcelo (ou Barceló, branche de Tarragone)

Coupé. 1°: d'azur, un navire d'or, avec ses rames, sur des ondes d'azur et argent, et 2°: d'or, une croix de gueules fleuretée; partie médiane d'argent, avec une cerise de gueules, avec tronc et feuilles de sinople.

armes de la branche de Tarragone de la lignée noble Barceló, selon Juan José Vilar Psayla (1867)[88].

armes de la branche Barcelo de Tarragone selon Carlos Iturriza Guillén (1973)[68].

Le patronyme « Barceló, de Tarragona » s'éteint à Alcover en 1590 selon Diego Bertrán Vallvé dans la « revue de généalogie, noblesse et armes Hidalguía » (1980)[93].

armes de « Barcelo » - sans accent dans le texte en castillan - selon Vicente de Cadenas (1987).

Barcelo

De gueules, un dauphin, d'or, accompagné en haut d'une étoile et en bas, d'une pétoncle, d'argent.

armes de « Barcelo » - sans accent dans le texte en castillan - selon Vicente de Cadenas (1987).

traditionnellement la pétoncle est l'emblème du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et le dauphin est celui du Dauphiné.

contrairement à celles de Majorque et de Tarragone, ces armes ne sont pas mentionnées dans le Nobiliari General Català (1930) traitant des lignées nobles de la Couronne d'Aragon - Catalogne, Valence, Baléares et Roussillon - par Félix Domenech[94].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • The Barcelo Name in History, Ancestry.com, 14 juin 2007, (en)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La syllabe « ce » se prononce comme dans la prononciation francophone de Barcelone ou Barcelonnette, et non comme dans la prononciation hispanophone de Barcelona. Reportage français sur « François Barcelo »
  2. Joaquín María Bover de Rosselló, Nobiliario mallorquín: dedicado á la reina nuestra señora, collection Libros legendarios de oriente y de occidente, J.J. de Olañeta, 1983, pages 46 & 47
  3. Dans le Tome 14, page 18 de leur ouvrage Enciclopedia Hispanoamericana de Heráldica, Genealogía y Onomástica Library of Congress Call Number: CR2142.G3 - les frères généalogistes Arturo & Alberto García-Carraffa affirment que le patronyme « Barceló » est originaire de France, avec foyer à Montpellier, qui s'établit en Catalogne et aux Baléares.
  4. Heraldica y Genealogia, 37, Diccionario de appellidos
  5. Carlos Domínguez Regueira de Gabinete Heráldico
  6. « Barcelo » dans le recensement de 1861 du Comté de Laprairie, registre de la paroisse de Saint-Constant à Laprairie (recherches de Kelly Townshend, partie 3, film C1289 lds0517387)
  7. Nom : BARCELO (Canada) - GeneaNet
  8. Nom : BARCELO (Algérie) - GeneaNet
  9. Voir les résultats de la recherche « Barcelo » dans la base de données des Mormons, FamilySearch.org
  10. Grammaire béarnaise, suivie d'un vocabulaire français-béarnais, Vastin Lespy, Pau, 1858, page 67, « oü se prononce comme o ou »
  11. Voir les résultats de la recherche « Barcelo » dans les recensements États-Unis 1880 et Canada 1881 sur la base de données des Mormons, FamilySearch.org
  12. Statistiques du fichier patronymique de l'Insee via le site 123genealogie.com
  13. Chiffre arrondi.
  14. Statistiques du fichier patronymique de l'Insee via le site genealogie.com. Note : à propos du fichier Insee - Source du fichier patronymique : ce site a été élaboré à partir du fichier des communes de naissance réalisé par l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (Insee). - Le relevé des informations : créé à partir des données envoyées à l'Insee par les mairies, le fichier patronymique comptabilise pour chaque commune le nombre de naissances par patronyme. En effet, cet institut collecte et informatise depuis 1970 les noms, prénoms, dates et lieux de naissance des personnes nées depuis 1945 et de celles nées avant 1945 et encore vivantes en 1970.
  15. Puisqu'en page 35 du dictionnaire de Clair Tisseur (référence complète donnée dans l'article), « Barcelo » renvoie à la définition de « Barselo » se trouvant en page 39.
  16. Clair Tisseur, Dictionnaire étymologique de patois lyonnais, H. Georg, Lyon, 1887, pages 35 & 39
  17. Académie delphinale, Bulletin de l'Académie delphinale, Lou Riou Pouétsicou - Fragman doù siziémou chant., M. Maurice Rivière, Grenoble, 1842, page 489
  18. Catalogo de la Coleccion Pellicer, Antes Denominada Grandezas de Espana Tomo Iv, Real Academia de la Historia, page 111
  19. Tableaux généalogiques des souverains de la France et de ses grands feudataires, Par Édouard Garnier, Librairie A. Franck, A.L. Herold, successeur, 1863, page L1
  20. a b et c S.J. Honnorat, Dictionnaire provençal-français ou Dictionnaire de la langue d'oc, ancienne et moderne, suivi d'un vocabulaire français-provençal, Repos, 1846, page 241 & Vl dans « Abréviations principales ».
  21. Dictionnaire geographique universel, Charles Maty, Michel-Antoine Baudrand, 1701, page 150
  22. Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Vol.2 18e édition, Louis Moréri, chez Brunel, 1711, page 68
  23. Ce surnom est utilisé pour le Stage de vol à voile à Barcelonnette: Barcelo 2010, vidéo de Sylvain Trousselle de l'association Centre de Vol à Voile de Fontainebleau et de sa Région (CVVFR).
  24. Ce surnom est aussi utilisé comme marque entre autres par le commerce de restauration rapide « Le Barcelo Burger » situé rue St. Dominique à Barcelonnette et également par l'entreprise de nettoyage « Barcelo'Net », SARL locale.
  25. B.F.C (Barcelo Football Club), 20 Dig Gravette, 04400 Barcelonnette
  26. Annales de Haute Provence, Volumes 27-28, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, Digne, 1938, pages 17, 21 & 38
  27. a et b Nouveau vocabulaire français, 14e édition, MM. De Wailly, Rémont Libraire, Paris, 1827 page 114
  28. a b et c Chapter 2: Colonia Julia Augusta Faventia Paterna Barcino, The name of the colony, site web officiel de la municipalité de Barcelona, dossier historique
  29. Chapter 2 Colonia Julia Augusta Faventia Paterna Barcino, Romans at Mons Taber, site web officiel de la municipalité de Barcelona, dossier historique
  30. Inscription dédiée à Lucius Licinius Secundus, Il y avait une large colonie d'anciens esclaves affranchis par leurs maîtres à Barcino. Cette inscription sur marbre date du début du 2d siècle de notre ère a été mise à jour dans le Palau Comtal Menor de Barcelone, est dédié à Lucius Licinius Secundus, affranchi de Lucius Licinius Sura. Musée d'Archéologie de Catalogne.
  31. Voir les actes de naissance et mariage d'Emmanuel Barselo/Barcelo (Département d'Oran, commune d'Arzew, années 1855 & 1876.
  32. Voir l'acte de mariage de demoiselle Encarnacion Barcelo/Barcello avec Roque Béné (Département d'Oran, commune d'Arzew, année 1858.
  33. Voir l'acte de naissance d'Espérance Evariste Marguerite Barcela/Barcelo (Département d'Alger, commune de Mustapha, année 1868)
  34. a b et c Ministère de la Défense, Mémoire des Hommes / Secrétariat Général pour l'Administration (SGA), page 1 & page 2
  35. Voir les résultats de la recherche « Barselo » dans le formulaire de recherche du SGA, Ministère de la Défense.
  36. Voir les résultats de la recherche « Barcellot » dans le formulaire de recherche du SGA, Ministère de la Défense.
  37. Voir les résultats de la recherche « Barsalou » dans le formulaire de recherche du SGA, Ministère de la Défense.
  38. Patronyme « Barcelo » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  39. Patronyme « Barselo » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  40. Patronyme « Barselot » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  41. Patronyme « Barcelot » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  42. Patronyme « Barcello » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  43. Patronyme « Barcelau » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  44. Patronyme « Barcela » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  45. Patronyme « Barsalo » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  46. Patronyme « Barcelou » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  47. Patronyme « Barsalou » enregistré dans les archives nationales de l'État civil français d'Algérie (1830-1904)
  48. « Barsalou » dans le recensement de 1861 du Comté de Chateauguay, registre de l'abbaye Saint-Antoine à Chateaugay (recherches de Kelly Townshend)
  49. World Names Profiler
  50. Voir les résultats de la recherche « Barcelo » dans la base de données des Mormons FamilySearch.org
  51. Voir les résultats de la recherche « Barceloux » dans la base de données des Mormons FamilySearch.org
  52. Voir les résultats de la recherche « Barcelow » & « Barsalow » dans la base de données des Mormons FamilySearch.org
  53. Voir les résultats de la recherche « Barselo » dans la base de données des Mormons FamilySearch.org
  54. Voir World Names Profiler
  55. Voir les résultats de la recherche « Barcelowsky » dans la base de données des Mormons FamilySearch.org
  56. Public Profiler Worldnames: il s'agit de Professor Paul Longley, Dr Pablo Mateos et Dr Alex Singleton, de l'UCL, qui indexent les patronymes des 26 principaux pays dans le monde à travers leurs répertoires téléphoniques et répertoires électoraux pour la période 2000-2005 (le continent africain n'est pas recensé selon World Names Profiler - FAQS
  57. Note originale de Charles de Tourloulon (1866): « Voyez 11e liv., février 1866, p. 49 »
  58. Revue nobiliaire historique et biographique, Volume 2, Charles de Tourloulon, sous la direction de Louis Sandret, J.B. Dumoulin., 1866, page 129]
  59. Les français aux expéditions de Mayorque et de Valence sous Jacques le Conquérant, roi d'Aragon (1229-1238), Charles de Tourloulon, Librairie Héraldique de J.B. Dumoulin, 1866, page 9
  60. Historia del reyno Balearico, Juan Bautista Dameto, circa 1610, page 293
  61. « Seigneurie de Montpellier : Pierre Bar ; Pierre de Conques » in Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque: (îles Baléares, Roussillon, Montpellier, etc.), Volume 1, Albert Lecoy de La Marche, E. Leroux, 1892, page 40
  62. « Pierre de Sauve et Jean de Sauve, de Montpellier, s'étant illustrés au cours de cette campagne, furent également récompensés par des cessions d'immeubles, et deux autres de leurs compatriotes, Pierre Bar et Pierre Serre, seront nommés répartiteurs. » in Histoire d'une seigneurie du Midi de la France, Volume 2, Jean Baumel, Causse et Cie, 1969, page 75
  63. Histoire de Maguelone, Volume 2, Frédéric Fabrège, A. Picard et fils, 1900 page 61
  64. Charles d'Aigrefeuille, « Histoire de la Ville de Montpellier, De son origine jusqu'à notre tems », Histoire de la Ville de Montpellier sous le Roy Jacques d'Aragon et de Mayorque. Livre Cinquième, Chapitre 2, chez Jean Martel, 1737, page 81
  65. Alexandre Germain, Histoire de la commune de Montpellier: depuis ses origines jusqu'à son incorporation définitive à la monarchie française, Volume 2, Imp. J. Martel, 1851, page 16
  66. Enciclopedia Heráldica Hispano-Americana de Alberto y Arturo García Carraffa
  67. Nobiliario español: diccionario heráldico de apellidos españoles y de títulos nobiliarios, Julio de Atienza y Navajas (barón de Cobos de Belchite), M. Aguilar, 1938, page 416
  68. a b et c Algunas familias de Cumaná, Par Carlos Iturriza Guillén, Instituto Venezolano de Genealogía, 1973, page 67
  69. Études sur la maison de Barcelone. Jacme Ier le conquérant, roi d'Aragon - Seconde Partie 1238-1276 (Montpellier, 1867), citant J.-M. Bover (Nobiliario Mallorquín, 1850) Charles de Tourtoulon écrit « Père » au lieu de « Pierre », il s'agit sans doute d'une erreur de traduction, « Pere » étant la forme catalane du prénom « Pierre » (au même titre que « Pedro » en est la version espagnole). Le même auteur utilise « Pierre » dans son ouvrage précédent publié en 1866 (Les français aux expéditions de Mayorque et de Valence sous Jacques le Conquérant, roi d'Aragon (1229-1238) page 9). Voyez le passage en question: « BAR (Père) de Montpellier, Remarque - Quelques généalogistes en font le chef de la famille Barcelo représentée à Mayorque et dont les armes sont: d'azur, au navire flottant sur une mer du même, acc. en chef de 3 étoiles d'argent et en pointe d'une tête de Maure traversée d'un cimeterre. »
  70. Anuario de estudios medievales, Volume 10, Universidad de Barcelona, Instituto de Historia Medieval de España, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1980, p. 364
  71. Montpeller Català, Artur Bladé i Desumvila, Volume 64 de Episodis de la història, R. Dalmau, 1965, p. 31
  72. Carlos Iturriza Guillén,Algunas familias de Cumaná
  73. ABC Madrid, article du 13/08/1957, page 11 & Heraldica & Genealogia: Diccionario de Apellidos vol.37
  74. Carlos Domínguez, Regueira de Gabinete Heráldico
  75. [Las glorias nacionales: grande historia universal de todos los reinos, provincias, islas y colonias de la monarquía española, desde los tiempos primitivos hasta el año de 1852, Volume 6], Fernando Patxot y Ferrer, José Cuesta, 1854, page 844
  76. a et b Achille Colson, Recherches sur les monnaies qui sont en cours en Roussillon, Impr. J. B. Alzine, 1853, page 85
  77. Société des Pyrénées Orientales, Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales (Volume 9), Imprimerie de J.-B. Alzine, Perpignan 1854, page 109
  78. Aloïss Heiss, Descripcion general de las monedas hispano-cristianas desde la invasion de los árabes (Volume 2), R.N. Milagro, 1865, page 301
  79. a et b El trabajo: poema por d. Fernando de Antón, Fernando de Antón del Olmet, C. Bermejo, impresor, 1935, page 182
  80. Historia de la ciudad y reino de Valencia, Volume 2, Vicente Boix, D. Benito Monfort, 1845, page 454
  81. Encyclopedia Catalana
  82. a et b Les trobes en lahors de la Verge María, Biblioteca Virtual Joan Lluís Vives
  83. Le catalan, une langue d'Europe
  84. Vicente de Cadenas y Vicent, Repertorio de blasones de la comunidad hispánica, Volume 1, Instituto Luis de Salazar y Castro, Ediciones Hidalguia, réédition 1987, page 259, (ISBN 9788400066437)
  85. Traduction française de la page 259 du répertoire de Cadenas y Vicent publié en 1987: « Barcelo.-Cortado. 1°: En azur, una barca de oro, con sus remos, sobre ondas de agua de azur y plata, y 2°: En oro, una cruz de gules floreteada; medio partido de plata, con un cerez de gules, con tronco y ramas de sinople. De azur sembrado de estrellas de plata, como si fueso el firmamento, y un navio de oro, con velas de platas, sobre ondas de mar de azur y plata, y en punta, una cabeza de moro con un alfanje atravesándole el cuello. En gules, un delfin, de oro, acompañado en lo alto de una estrella y en lo bajo, de une venera, de plata. »
  86. Charles de Tourtoulon, sous la direction de Louis Sandret, Revue nobiliaire historique et biographique, Volume 2, Les Français aux expéditions de Mayorque et de Valence sous Jacques Le Conquérant, Roi d'Aragon (1229-1238), J.B. Dumoulin, Paris, 1866, page 129
  87. Comte de Théodore de Renesse & Johannes Baptist Rietstap, Dictionnaire des figures héraldiques, Volume 2, Société belge de librairie, Bruxelles, 1894-1903, page 174
  88. a et b Don Juan José Vilar Psayla cronista y rey de armas de S.M. católica la reina doña Isabel II (Madrid, 1867), Linajes nobles de España: catálogo de todos los apellidos y escudos de armas que a cada uno pertenecen, pages 109 & 173
  89. Johannes Baptista Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe ; précédé d'un Dictionnaire des termes du blason, G. B. Van Goor, Gouda, 1861, page 83
  90. El Blasón Español ó la ciencia heráldica: escudos de armas de los diferentes reinos en que se ha dividido España y de las familias nobles de la misma, Ramón Medel, Imp. J. Guerrero, 1846, page 192
  91. Las glorias nacionales: grande historia universal de todos los reinos, provincias, islas y colonias de la monarquía española, desde los tiempos primitivos hasta el año de 1852, Volume 6, Fernando Patxot y Ferrer, Éditeur José Cuesta, 1854, page 764 « Barceló de Tarragona, trae de azur una nave do oro flotante de plata, sobre ondas marítimas. »
  92. Voyez ces deux photographies de la chapelle du Saint-Sépulcre dans la cathédrale de Sainte-Marie à Tarragone, Catalogne, Espagne: (1) dans la partie supérieure de la chapelle, les armes de Barcelo de Tarragone (à gauche) et celles de la cathédrale (à droite); (2) détail du blason de Barcelo de Tarragone au-dessus de la chapelle.
  93. Revista Hidalguía, número 162, Año 1980, sous la direction de Vicente de Cadenas y Vicent, Ediciones Hidalguia, page 576
  94. Nobiliari general català de llinatges: Catalunya, Valencia, Mallorca, Rosselló, Félix Domenech y Roura, Montaner y Simón, 1930)